Aujourd’hui, en fin d’après-midi, alors que je grignotais un biscuit fourré au chocolat, et je ne saurais vous dire ce qui a motivé cet élan soudain, j’ai couru à l’étage attraper mon appareil photo avant que le soleil ne disparaisse complètement derrière la butte.
Et, pendant que mon fils me disait quelque chose que j’avoue ne pas avoir saisi mais que je lui demanderai de répéter au dîner, j’ai pris une poignée de photos.
De retour dans ma petite étude sise sous la pente est du toit, et je ne saurais pas non plus vous dire ce qui a motivé ce deuxième élan, j’ai ouvert des logiciels, mis une copie d’une des photos en noir et blanc, réduit la taille d’une autre copie de la même photo, amélioré un brin la netteté de l’une et de l’autre copies et, enfin, collé la copie en couleur sur la copie en noir et blanc.
A l’issue de ces manipulations, je tenais donc ce que l’on appelle un collage. Sauf que, vous l’aurez certainement noté, je n’ai pas utilisé de colle.
Je vous livre la chose, que j’ ai intitulée « Bien au chaud » :
Là où intervient l’incroyable coïncidence, je vous jure que je n’avais rien planifié et que je n’ai découvert le concours de circonstances qu’au moment de classer la photo dans le dossier où je classe de telles photos, c’est que ce collage, qui est, pour autant que je m’en souvienne, mon deuxième collage à prétention artistique, a été réalisé 2 ans jour pour jour, et presque heure pour heure, après mon premier collage à prétention artistique. Et les deux fois, tenez-vous bien, j’étais en pantoufles.
Ça met sur le cul, non ?