Si l’on exclut le jovial bonhomme à barbe blanche, les flocons de neige qui virevoltent dans le-vent-d’hiver-qui-s’en-va-sifflant-soufflant-dans-les-grands-sapins-verts, l’imagerie scintillante rouge et or, les sempiternelles rétrospectives télévisées et les bruits presque obscènes qu’engendre une mastication réjouie, rien n’évoque mieux Noël que les enfants eux-mêmes.
Ainsi – et vous allez découvrir que ce qui suit n’a rien à voir avec ce qui précède –, au Bangladesh, pays dont est originaire le photographe GMB Akash, 17,5 % des mômes de 5 à 15 ans « sont engagés dans des activités économiques ». Entendez par là qu’ils triment en silence et dans la douleur pour des salaires mensuels si dérisoires qu’ils ne suffiraient pas à payer la litière hebdomadaire des plus exigeants de nos chats domestiques.