Dernière étape de notre voyage au Vietnam. Nous allons quitter les rues, les places de marché et suivre Marcelino Truong qui nous invite enfin à passer les seuils et à pénétrer dans l’ombre et la fraicheur de ces chambres d’Asie qui sont souvent plus que des chambres et dans lesquelles, autrefois, j’aimais à me glisser, pieds nus et léger, pour y dérober des choses que je n’emportais jamais.
Allongés sur son lit de rotin
Près du ventilateur au ralenti
J’attends qu’elle soit endormie
Pour goûter le bout de ses seins.
Je vous propose d’accompagner les derniers instants de notre pérégrination de la version instrumentale d’une des chansons vietnamiennes les plus célèbres qui soient : Qua cau gio bay. Elle parle du vent qu’une jeune fille accuse d’emporter, à chacun de ses passages sur un pont, tout ce qu’en vérité elle donne au garçon qu’elle aime. Pour l’écouter tout en regardant les illustrations, il vous suffit de cliquer ICI puis sur le bouton « Ecouter » dans la fenêtre qui s’ouvrira.
Entre chair et rêves (Part II)
Tous les dessins utilisés dans les trois articles intitulés Entre chair et rêves, plus quelques autres, sont maintenant visibles dans l’album Vietnam (Marcelino Truong)