Le Vietnam de Marcelino Truong, illustrateur, dessinateur, peintre et (bientôt) romancier franco-vietnamien élevé sous différentes latitudes, je l’ai déjà écrit hier, est un pays à mi-chemin entre chair et rêves, à mi-chemin entre réel et imaginaire. Les rues, les chambres, les marchés, les paysages et les personnages qu’il peint ou dessine existent vraiment (je les ai vus, je les ai rencontrés et je peux témoigner de leur véracité) mais, parce que Marcelino n’a vécu sur la « Terre du sud » que lors de son enfance, ses œuvres portent également en elles quelque chose du merveilleux que seul un enfant de 7 ans peut voir.
Son Vietnam aux couleurs toujours chaudes et souvent lumineuses est autant celui d’aujourd’hui que celui d’hier, autant celui des atlas que celui de l’histoire et des histoires. Il est un carrefour où se rencontrent ce qui fut et ce qui est, ce qui est toujours là et ce qui a disparu, ce que l’on voit quand on ouvre les yeux et ce que l’on s’imagine dès qu’on les ferme, ce que l’on entend et ce que l’on voudrait écouter. Il est à la fois un pays authentique et un pays désiré.
MAGNIFIQUES DESSINS ! je ne peux « juger » que de cela ne connaissant pas du tout le pays que vous évoquez de façon très subtile, poétique…
Where is the hamster ???? He’s so sweet !!!!!
Non, il a disparu !!!
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Superbe.